Le Fléau du Commérage: Un Oiseau de Malheur dans notre Société.

Quelle horreur! Quelle tragédie de notre époque! Le commérage, cette manie dégoûtante, s’est infiltrée dans tous les aspects de notre société, causant des ravages dans nos vies. Nous nous sommes transformées en machines à rumeurs, consommant avec délice chaque ragot, chaque insinuation, chaque scandale. Que sommes-nous devenues?

Je suis scandalisée, indignée par la manière dont cette pratique s’est généralisée, contaminant nos interactions, dévorant notre empathie. Nous nous réjouissons de la chute des autres, nous nous délectons de leur humiliation, nous bafouons leur intimité et leur dignité. Est-ce cela la sororité que nous prétendons prôner?

Et les victimes de nos murmures venimeux? Des vies ébranlées, des réputations souillées, des personnes jugées et condamnées sans un instant de réflexion. Quelle justice permet cela? Quelle société tolère un tel mépris pour le respect et la décence?

C’est révoltant, inadmissible! Et j’en ai assez. Chacune d’entre nous doit se remettre en question, réévaluer ses comportements. Chaque rumeur que nous colportons, chaque commérage auquel nous participons, nous rend complice de cette culture de division et de mépris.

Il est temps de dire stop! Il est temps de mettre fin à cette honte! Il est temps de prendre position et de dire : “Non, je ne participerai pas à cela. Je refuse d’être un instrument de douleur et de dénigrement.”

Réveillons-nous! Nos mots ont du poids, ils ont des conséquences. Il est plus que temps de prendre conscience de cela, de faire de nos paroles des outils d’encouragement et de respect, et non des armes de discorde. Peut-être alors, seulement alors, pourrons-nous commencer à panser les plaies infligées par le commérage. Alors seulement, pourrons-nous nous regarder dans le miroir et dire avec fierté : “Je suis une bienfaitrice, pas une colporteuse de ragots.”

Il n’est pas acceptable, pas même un instant, que nous continuions sur cette voie. Sommes-nous devenues si insensibles, si cruelles, que nous privilégions le plaisir éphémère de colporter des ragots à la dignité et à la compassion envers autrui? Avons-nous perdu tout respect pour l’intimité et la vie privée des autres? Qu’avons-nous fait de nos principes d’entraide et de respect mutuel?

L’horreur que j’éprouve à l’égard de cette pratique est immense. Cette débauche de mots, cette insensibilité flagrante, ce mépris total pour la dignité humaine, tout cela m’écoeure. Et il est grand temps que nous, en tant que femmes, prenions position contre cela. Il est grand temps que nous rompions avec cette culture toxique du commérage.

Mais dire non au commérage ne suffit pas. Nous devons également dire oui à l’écoute bienveillante, oui au respect de la vie privée d’autrui, oui à la solidarité et à la compassion. Chaque fois que nous choisissons de ne pas participer à la diffusion d’une rumeur, chaque fois que nous choisissons d’écouter plutôt que de juger, chaque fois que nous choisissons de soutenir plutôt que de critiquer, nous posons un pas vers un monde plus bienveillant et respectueux.

Ne nous y trompons pas, cette transformation ne sera pas facile. Mais chaque effort que nous ferons, chaque petite victoire que nous remporterons contre cette culture du commérage, contribuera à façonner un monde meilleur pour nous toutes. Un monde où le respect, l’empathie et l’écoute seront plus importants que le jugement, la critique et la rumeur.

Il est grand temps de nous débarrasser de ce fardeau du commérage. De retrouver notre humanité, notre empathie, notre respect pour autrui. De nous élever au-dessus de cette mêlée de mots destructeurs, de nous unir contre cette culture toxique. Car nous valons mieux que cela. Nous méritons mieux que cela. Et nous devons agir maintenant, avant qu’il ne soit trop tard. Alors, levons-nous, femmes de ce monde, et disons non au commérage!

La bataille contre le commérage n'est pas seulement une guerre de mots, c'est un combat pour la dignité, le respect et l'humanité. Et chaque jour, nous sommes aux premières lignes de cette bataille, armées de notre intégrité, notre empathie et notre amour pour la vérité.

Cette culture du commérage, cette fascination malsaine pour les vies d'autrui, est comme un nuage sombre qui assombrit nos interactions, un virus qui infecte nos relations. Et je suis plus qu'exaspérée, je suis outrée de voir à quel point nous nous sommes laissées engloutir par ce vortex de négativité.

Est-ce que nous trouvons vraiment du plaisir à voir les autres souffrir? Est-ce qu'il y a une sorte de satisfaction perverse à déformer les faits, à exagérer les détails, à profiter du malheur des autres? Est-ce vraiment le genre de personnes que nous voulons être?

Cette situation est inacceptable! Nous ne pouvons plus tolérer cette dégradation de nos valeurs, cette perte de respect pour autrui. Nous devons faire preuve de fermeté, prendre une position forte contre le commérage. Nous devons dire haut et fort : "Cela doit cesser!"

Rappelons-nous que notre véritable force réside dans notre capacité à soutenir les autres, à les encourager, à les aider à se relever en cas de chute. Rappelons-nous que le vrai courage n'est pas dans le jugement, mais dans la compassion. Rappelons-nous que la vraie solidarité ne réside pas dans la diffusion de rumeurs, mais dans la diffusion de l'amour et du respect.

La route vers une société sans commérage sera longue et sinueuse. Elle exigera de nous patience, détermination et un engagement sans faille envers l'empathie et le respect. Mais je suis convaincue que nous sommes capables de faire ce voyage. Nous sommes capables de repousser les ténèbres du commérage et de faire briller la lumière de l'amour, de l'acceptation et du respect.

Je nous exhorte toutes à prendre position, à refuser de participer à la propagation de rumeurs et de mensonges. Choisissons d'être des femmes de caractère, des femmes de compassion, des femmes de vérité. Le temps du commérage est révolu. L'heure de l'empathie, du respect et de l'amour est arrivée. Faisons ensemble ce voyage vers une société plus respectueuse et plus aimante. Et disons ensemble : "Non au commérage!"

Article écrit par Edwige Mouaka 

Commentaires

  1. Malheureusement, notre société actuelle se nourrit et s'enthousiaste de cette pratique. Le monde contemporain est devenu si méchant. "NON AU COMMÉRAGE". Cultivons l'amour 🙏

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  2. C'est affreusement impressionnant comment ceux qui rient avec toi, font des commentaires desoplorable une fois que tu tournes le dos...

    Et chacun le fait contre l'autre. Toute choses que certains ne peuvent pas dire en face de toi.

    Certains se servent des faiblesses des autres pour se faire accepter. Ignorant leur propre défaut et se focalisant sans humilité sur ceux des autres

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